vendredi 30 septembre 2011

Istanbul (bis)

Ce ne sera sûrement pas le seul article sur cette ville, on ne peut vraiment pas tout voir en quelques jours. Nous y sommes allés le week-end dernier, avec Seda, Ilona, Erdem et Hasan, 2 amis de Seda qui vivent à Istanbul. C'est tout de suite plus facile quand vous y allez avec des "locaux" ! Pour se rendre à Istanbul à partir d'Adapazari, on a le choix : le bus ou le train, peu de différence de temps de trajet car le trafic autour d'Istanbul est très souvent bouché ! Entre 1h45 et 2h30 pour le bus et 3h pour le train. La seule différence c'est le prix : 15TL (7€) pour le bus et 8TL (3€50) pour le train (on est loin des tarifs de la SNCF ! ok c'est loin d'être un TGV, ça ressemble plus à un TER.) Dans le train on a pu acheter des "simit" (sorte de couronne dont le goût varie entre le pain et la brioche mais qui est plutôt neutre) à des vendeurs ambulants qui passent entre les wagons. On arrive à la gare de Haydarpaşa (prononcer "Haïdarpacha") qui est assez impressionnante par son architecture et qui est apparemment la gare la plus importante de Turquie et du Moyen-Orient (concernant le trafic).

                                                 L'impressionnante gare d'Haydarpaşa

 Comme elle est située sur la côte asiatique d'Istanbul, on a pris un "vapur" (prononcer "vapour") pour passer côté européen.

 Un "vapur" et au loin le quartier de Sultanahmet, avec le palais de Topkapi, la mosquée Bleue et Sainte-Sophie.

Les "vapur" sont très pratiques pour traverser le Bosphore, et il y a un trafic très important sur l'eau. C'est plus rapide que le bus (car ce n'est pas un mythe, le trafic à Istanbul est une vraie prise de tête pour les automobilistes, embouteillages constants garantis...) et encore moins cher (2TL environs 0,75€ pour la traversée qui varie entre 15 et 35 min, tout dépend de l'endroit où vous choisissez d'être déposé.)



Samedi :
A l'arrivée (Eminonü) Erdem nous attendait pour nous aider à trouver notre auberge de jeunesse (Istanbul Hostel) située juste derrière les mosquées de Sultanahmet (emplacement stratégique donc...) et on a commencé la visite. Sultanahmet est LE quartier touristique par excellence et on n'a donc pas échappé aux groupes de touristes japonais, chinois, français (j'ai rien contre hein...mais je me passerai bien de certaines lourdeurs du genre "ah mais si tout le monde enlève ses chaussures ça va puer !" merci le touriste français de base !) On a commencé par aller faire un tour au Grand Bazar ("Kapalıçarşı" qui se traduit par "marché couvert") qui ne compte pas moins de 4000 boutiques réparties sur 58 rues intérieures...de quoi se perdre !

                                                         Une des entrées du Grand Bazar



On trouve de tout au Grand Bazar, mais surtout des attrapes-touristes dans les 1ères rues, selon les Guides Bleus, les tapis vendus ici sont de mauvaise qualité, mais comme les touristes s'aventurent rarement très loin dans le dédale de rues, les ventes se portent bien ! Les produits de qualité sont cachés un peu plus profondément dans ce labyrinthe.


Beaucoup de faïences, de vaisselles qui soi-disant viennent directement d'Iznik (voir article) mais qui sont vendues bien plus chères que sur place (on a pu comparer et d'une, la vaisselle ne semble pas de très bonne qualité, et de deux on en a vu de bien plus jolies à Iznik !)

Allez, petite photo de touriste pour la forme (puisqu'on faisait partie de cette catégorie quand même !)


Après avoir fait un petit tour dans le Grand Bazar, on a pris la direction de la Mosquée Bleue sous un soleil de plomb. En chemin on a croisé l'obélisque de Théodose situé sur l'hippodrome de Constantinople (enfin ce qu'il en reste, donc quasiment rien) qui à la base était à Karnak.

On a dû attendre un peu pour entrer dans la Mosquée Bleue, car c'était l'heure de la prière. Je n'ai pas vraiment pu apprécier l'intérieur car c'était bondé, et donc pas silencieux du tout, ce qui cassait un peu le charme de cette mosquée (qui est tout de même magnifique !) L'intérieur est fait de carreaux de faïences d'Iznik uniquement.

 La Mosquée Bleue d'un peu loin, on ne voit que 5 des 6 minarets (c'est l'une des deux seules mosquées de Turquie à posséder 6 minarets. Le sultan qui avait exigé ce nombre a payé pour qu'on ajoute un septième minaret à la mosquée de la Mecque afin que la Mosquée Bleue n'ait pas le même nombre de minarets que celle de la mosquée sainte)
               L'intérieur de la mosquée, on peut voir les murs entièrement recouverts de faïences d'Iznik.

On s'est ensuite dirigé vers Sainte Sophie que l'on n'a pas visitée (de même que le Palais de Topkapı) car on attend d'avoir nos "Museum Pass" un pass réservé aux étudiants qui permet de visiter tous les monuments nationaux de Turquie pour seulement 10TL (environ 4,5€) contre 20TL la visite de Sainte-Sophie par exemple.

                                  Sainte Sophie ( "Ayasofya") dont la visite se fera plus tard


Direction les jardins du Palais de Topkapı (prononcer "Topkapeu"), où on s'est reposé un petit peu (un peu d'ombre en plein milieu d'après-midi ça ne se refuse pas !)

On a ensuite assisté à un concert de musique militaire ottomane, avec musiciens en costumes traditionnels ottomans. On n'a pas compris grand chose aux paroles, mais c'était sympa. On sent que les Turcs sont très attachés à cette période de leur histoire, quand l'Empire ottoman rayonnait vers toute l'Europe.



                                              Ouais ils font encore peur un peu quand même... :)

Juste après on a visité la Citerne Basilique ("Yerebatan Sarnıcı", littéralement "la citerne engloutie") construite par l'empereur Justinien qui est un monument assez spectaculaire. On y descend donc, et sa fraîcheur est particulièrement agréable.

                                                De droite à gauche, Erdem, Hasan et Ilona

              Les colonnades de la Citerne Basilique, apparemment un certain James Bond y fait de la barque dans Bons Baisers de Russie ...

 On y trouve une quantité impressionnante de poissons de toutes tailles, certaines carpes devaient bien faire 60 cm !

 On trouve aussi 2 têtes de Méduse à la base de 2 colonnades (et comme un peu partout dans le monde où il y a de l'eau et des pierres sculptées ça porte bonheur de jeter des pièces !)


Après cette visite rafraîchissante, on a décidé de passer le Bosphore et d'aller dans un autre quartier d'Istanbul, Taksim, qui est l'Istanbul moderne en quelque sorte, comparé à Sultanahmet qui est le centre historique.

                          Le pont Galata, avec toujours autant de pêcheurs, et en arrière plan à gauche, le  quartier de Taksim et la Tour Galata.

On a pris le métro pour remonter vers Taksim, un métro qui n'a qu'une seule ligne et qu'un seul arrêt ! Et on est arrivé dans le quartier, très animé, bondé également, traversé par un vieux tramway qui fait l'aller-retour dans la rue principale particulièrement longue !


Après avoir marché tout le long de la rue, être passé devant le lycée Galatasaray, on a découvert ... une église ! Et oui les religions se côtoient à Istanbul. Ici il s'agit de l'Eglise Saint-Antoine de Padoue édifiée en 1913 (pas très vieille) qui est une des plus grandes églises de la ville.

                                                        Eglise Saint-Antoine de Padoue

Autant dire qu'à ce stade de la journée on n'avait qu'une seule envie : s'asseoir !!! On a suivi Hasan et Erdem qui connaissent bien ce quartier et on est allé boire un verre au dernier étage d'un bar. On a eu droit à un magnifique coucher de soleil sur la ville. Grandiose !

              La petite rue où se situait le bar, il y a tellement de ruelles qui partent de l'artère principale que je serai incapable de la retrouver ! Et si vous regardez bien, on retrouve encore Atatürk sur le drapeau turc !

                                                                   La terrasse du bar

                                  Les terrasses des autres bars, toutes aux derniers étages des immeubles et c'est comme ça dans tout Istanbul ! On prend de la hauteur !

On a passé la soirée dans Taksim et on a pu constater que c'est vraiment LE quartier qui bouge la nuit, c'était bondé partout, alors que quelques rues plus loin en redescendant vers Karakoy et le pont de Galata, il n'y avait quasiment personne !


Dimanche :
On (Seda, Ilona et moi) a donc passé la nuit dans une auberge de jeunesse, Istanbul Hostel, que je recommande fortement pour ceux qui seraient tentés par une petite virée à Istanbul ! Très peu chère, et un vrai petit-dèj turc inclus dans le prix que l'on a pris en haut de l'immeuble sur une grande terrasse : vue sur la mer de Marmara et le reste de la ville ! Un moment très appréciable ! Petit-dèj composé de concombres, de tomates, d'olives, de fromage et d'oeufs accompagné de pains, beurre et confiture, et bien sûr du thé !

                               La terrasse du petit-dèj, très reposante car on entendait très peu le bruit de la rue en dessous et la vue était magnifique !

On a entamé la journée par la visite de la Tour Galata à Taksim, haute de 63 mètres qui offre un beau panorama d'Istanbul !

                                                                     Tour Galata


            On n'a pas eu de chance le ciel s'est couvert juste au moment où on montait ! Quelques minutes après être redescendues, on a vu le soleil pointer ses rayons !


On a continué à grimper pour retourner au coeur de Taksim par une petite rue très sympa, avec pleins de boutiques de bijoux, d'instruments de musique, de fruits...


On a mangé tout en haut de la Istiklal caddesi (la longue rue qui traverse Taksim et qu'on peut parcourir avec le vieux tramway.) On a testé les  "ıslak hamburger"des hamburgers bien différents de ceux qu'un certain géant américain sert. Ici ils sont très célèbres et il y a tout le temps du monde dans la boutique.


Les ıslak hamburger, le pain est très moelleux car imbibé de sauce pimentée, et la viande ressemble à un petit steak haché avec des épices. C'est bon, et c'est un burger turc !


On a de nouveau changé de quartier en allant en bus jusqu'à Örtakoy, situé près du Bosphore. On l'appelle le "Montmartre d'Istanbul"! Le dimanche il y a un petit marché aux puces où l'on vend le très célèbre "oeil bleu" qui protègerait contre le mauvais oeil (on en trouve partout dans Istanbul !) On s'est installé à une terrasse avec vue sur le Bosphore et on a pu admirer de loin les palais qui se trouvent sur la rive asiatique et qui feront l'objet d'une prochaine visite !

                     Au premier plan le Pont du Bosphore (que l'on ne peut pas traverser à pied et sur lequel aucun arrêt en voiture n'est toléré) et derrière un des palais.

Pour reprendre le train on a pris un "vapur" qui nous a fait traverser le Bosphore et cette fois on a eu droit à de très belles vues sur la ville avec une lumière de fin de journée !

                          Encore un des nombreux palais situé sur le Bosphore (rive européenne cette fois-ci)


On a quitté Istanbul avec cette image dans la tête et les reste du corps éreinté !



(et on avait encore 3H de train pour rentrer !)

mercredi 21 septembre 2011

Sakarya University, gastronomie turque et expérience de bricolage !

Petite présentation du campus de Sakarya, où je vais suivre mes cours. Pour le moment, je n'ai pas encore eu un seul cours, c'est la première semaine ici, tout n'est pas encore très bien organisé. Je vais suivre 3 cours en anglais normalement, essentiellement axés sur l'histoire de la Turquie. Les profs sont très arrangeants avec les étudiants du programme Erasmus, surtout qu'on est très peu nombreux en histoire (3 cette année). Ce ne sera donc pas des cours en classe entière ou en amphi, mais dans le bureau du prof et comme on n'a pas forcément choisi tous les 3 les mêmes cours, on aura droit à des sortes de cours particuliers, j'ai hâte de voir comment ça va se passer! On n'a pas pu encore régler tous les problèmes d'horaires car un de nos profs est en train de finir son service militaire ! En Turquie, c'est encore obligatoire, cela dure 5 mois pour ceux qui sont encore à l'université (en tant qu'élève ou prof) et 15 mois pour les autres !

Bref revenons en à l'université en elle-même. Elle est construite à la mode des campus américains, une ville miniature en quelque sorte, il y a des petits cafés un peu partout, une poste, une énooorme cafétaria-restaurant, un salon de coiffure, des agences pour les téléphones mobiles (Turkcell, Vodafone...), une mosquée, des salles de fitness...etc... Je balance tout ça comme ça pour vous donner une idée de tout ce que qu'on peut y trouver !

 La cafèt', point de rendez-vous, sur plusieurs étages, où on peut manger un repas complet pour moins d'1€ (oui oui environ 1,80 TL je crois)

                       Ce n'est pas vraiment une mosquée puisqu'il n'y a pas de minaret, mais cela reste un endroit où les étudiants musulmans (et pratiquants) peuvent prier. Pour le moment tous les Turcs qu'on a rencontrés se disent croyants mais absolument pas pratiquants.

             Les familles peuvent aussi passer quelques jours à l'université, dans ce genre d'hôtel en plein coeur de la fac.


                                       Les bâtiments pour l'histoire, la physique et les maths


                    En arrière-plan le bâtiment où se trouve le bureau des Relations Internationales

                Vue sur le lac de Sapanca (prononcer "Sapandja") du haut de la cafèt tout en haut de la bibliothèque.

                                   Un bâtiment où il n'y a que des salles pleines d'ordinateurs... 


                           Ils ne font pas trop dans la miniature quand ils s'y mettent les Turcs !!!




Petite pause culinaire
Parce qu'on découvre aussi un pays par ses habitudes alimentaires... Seda nous a fait un petit-déjeuner turc samedi matin. Et le petit-dèj turc c'est : salé, frit (donc gras !) et avec beaucoup de fromage ! Je n'ai pas noté le nom de tout ce qu'on a mangé, mais je vais demander à Seda de me redire tout ça !

Ce qui paraît le plus jaune était une sorte d'omelette avec du fromage assez fort, le plus pâle une sorte de pain pita avec aussi du fromage dedans, et en accompagnement, d'autres sortes de fromage particulièrement salés!Et bien sûr pour accompagner le tout : du thé !



On sait le faire désormais avec Ilona, donc comme on a pas mal de temps libre dans l'après-midi, on s'en boit des théières entières ! On prend très vite le rythme de vie à la turque, pas trop d'efforts dans l'après-midi à cause de la chaleur !


Autre chose qui n'a absolument rien à voir, l'aménagement de ma chambre:  j'ai acheté une sorte de penderie pour ma chambre à monter soi-même (très peu chère environ 8 euros) et j'ai donc décidé de la monter moi-même. Résultat : je ne me plaindrais plus jamais des meubles en kit Ikea beaucoup plus faciles à monter que cette penderie (surtout quand vous n'avez les explications qu'en turc et que votre coloc turque est absente !). J'en traîne un souvenir depuis plusieurs jours, une belle entaille au menton ("mais comment elle a fait ?" très simple j'ai tiré un tube en métal vers le haut et entre-temps mon menton s'est placé là !)


La magnifique explication, alors comment dire....j'ai été bloquée dès l'étape 2, puisqu'il n'y avait aucune ouverture en haut ou en bas de la pochette !


                                         Voilà ce que ça donne, c'est  pas très moderne, mais ça semble tenir !


Et pour finir, comme j'ai (enfin) fini d'aménager ma chambre, une petite photo !









 



lundi 19 septembre 2011

Ces sacrés commentaires !

Je viens de modifier les paramètres pour les commentaires (merci Catherine de l'avoir dit à Maman, je ne savais pas qu'on devait modifier certains paramètres), ça devrait être plus facile maintenant !
Bonne journée à tous ! Et bientôt des photos de l'énooorme campus de Sakarya !

samedi 17 septembre 2011

Iznik (Nicée)


Comme nous sommes encore en vacances jusque lundi, on a décidé de bouger un peu avec Ilona (ma colocataire hongroise), de sortir d'Adapazari. On a opté pour Iznik, une petite ville au bord d'un lac à 1H30 en bus d'Adapazari. Le réseau de bus est très développé ici, on peut se rendre dans n'importe quelle zone de la Turquie, à partir de n'importe quelle ville, même de petite taille. Le prix du billet est sans doute un peu plus cher qu'en France mais reste très abordable (Adapazari-Iznik = 12 TL = 4,91 €) et surtout le prix en vaut la peine ! Grand confort dans les bus : thé, café, et autres boissons offertes, gâteaux etc...Il y a un chauffeur et des "aides-chauffeur" qui s'occupe du confort des passagers (sérieusement ça serait cool d'avoir ça en France !) On a donc pris le bus direction Iznik en fin de matinée et on a pu découvrir la région qui nous entoure. C'est très montagneux (ça m'a fait penser à certains endroits dans les Hautes-Pyrénées, en plus sec et chaud, environ 36°C, la clim du bus était agréable !) Finalement, Iznik n'est qu'à 88 kilomètres d'Adapazari, mais on vite compris pourquoi on pouvait mettre 2 heures à y aller !

La route était en travaux, et puis c'était du genre, petite route de montagne avec virage en tête d'épingle... et puis on pouvait aussi croiser ce genre de véhicule très souvent :



Mais le confort intérieur du bus vaut bien tous les virages et autres péripéties !


Arrivées à Iznik (37°C, mais un petit vent frais des plus agréable !), on s'est dirigées vers les vestiges d'un théâtre romain, le Théâtre de Trajan. Il n'en reste pas énormément de choses, mais on peut toujours distinguer sa forme. Ce qui est étonnant en Turquie c'est le rapport que le pays a avec son patrimoine. On est arrivées sur le site et ....personne. Une pancarte, du grillage et un libre accès. Certaines pierres sont taguées, ce qui paraît très surprenant. Je me suis donc rappelée d'une conférence que j'avais eue sur la "patrimonialisation de la Turquie" et en fait, le gouvernement turc commence seulement à prendre conscience de la valeur de son patrimoine et par la même occasion commence à le conserver en état.



Iznik est au bord d'un lac : Iznik Gölü (tout simplement "lac d'Iznik") où on est allées faire un petit tour, sans vraiment savoir ce qu'on allait trouver. Et puis on est tombées sur ça :




Un p'tit coin de paradis en quelque sorte ! C'était très calme, très reposant !

On s'est promenées le long du lac, puis on est retournée dans le centre pour y visiter les nombreuses mosquées ! Il ne reste quasi pas de trace de la religion chrétienne alors que Nicée est surtout connue pour les deux conciles qui y ont eu lieu pendant les débuts de l'Eglise chrétienne.  Il y a, je crois, 5 mosquées dans cette ville. On en a vu plusieurs en se baladant (et en se perdant!) dans la ville qui est construite selon un plan pourtant simple (comme un damier en sorte). On a aussi visité le hammam ( Murat Hamami) qui date du XVème siècle, qui est en bon état suite à des rénovations.

 
                                      A l'intérieur on a pu voir la ville dans son ensemble. A mon avis il s'agit d'une maquette qui représente la ville au XVème siècle lorsqu'elle est devenue le plus grand centre de production de céramique de l'Empire ottoman.

Et en effet, peu de temps après on a pu admirer de magnifiques céramiques ! Iznik est très connue pour ses céramiques qui se reconnaissent très facilement. Les motifs sont essentiellement végétaux. Le symbole d'Iznik est une association de quatre fleurs : l'oeillet, la tulipe, la jacinthe et la rose. Même les poubelles sont décorées avec ce motif ! C'est tout choupi !






On a continué par la visite des mosquées. On n'a pas pu entrer dans chaque mosquée à cause de certaines heures de prière. On n'osait pas trop entrer non plus étant donné que dans la mosquée il y a une partie réservée aux femmes normalement. On est donc entrées dans la Mosquée Verte (Yesil Cami) qui doit son nom aux faïences qui recouvrent son minaret. 

                                                              Yesil Cami

Et on était très chouettes avec nos tenues de prières : 

                                                                            Ilona

Comme Iznik est une ancienne ville fortifiée on a pu passer par certaines portes dont il reste encore des vestiges importants :

                             Lefke Kapisi ( la porte de Lefke dédiée à l'empereur Hadrien en 123)

Notre visite s'est terminée par la découverte d'un joli cimetière un peu en-dehors de la ville. Avec le soleil qui se couchait juste dessus c'était magnifique !



Si quelqu'un sait pourquoi une partie des troncs est peinte en blanc qu'il n'hésite pas à se manifester !


Un peu plus loin du cimetière se trouve le mausolée de Sari Saltuk, un saint, qui est à la fois vénéré par les musulmans et les chrétiens (sous le nom de Saint Nicolas)


Et je ne peux pas m'empêcher de mettre quelques photos des rues d'Iznik, qu'on a trouvé "so cute" !